• Cake au potimarron - Pumpkin Bread

    Proportions pour 2 cakes :

    400 g de farine
    4 cuillère à café de poudre à lever
    1 cuillère à café de bicarbonate de soude
    2 cuillère à café de sel
    2 cuillère à café de cannelle
    1 cuillère à café de noix de muscade
    360 g de purée de courge type butternut, potimarron
    380 g de sucre
    237 ml de lait
    4 œufs
    115 de beurre mou
    120 g de noix en morceaux (facultatif)

     

    • Préchauffer le four à TH 5 ou 150°.
    • Graisser et fariner deux grands moules à cake.
    • Mettre la farine dans un saladier et y ajouter les poudres à lever et les épices.
    • Bien mélanger.
    • Dans un autre saladier, mélanger ensemble la purée de potiron, le sucre, le lait, les œufs, le beurre et les noix.
    • Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients humides et mélanger délicatement.
    • Mettre au four et laisser cuire environ 1 heure.
    • Pour vérifier la cuisson, une lame de couteau doit sortir "propre" du cake.

    Ce cake est délicieux encore tiède, ou toasté, accompagné d'une noisette de beurre.

     


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  • Regardez bien le titre de ce blog : Millefeuilles, avez-vous remarqué cette drôle de petite tête feuillue qui se balade sur les  i de ce mot ?

    Plutôt que de mettre les points sur les  nous avons préféré y poser, délicatement cette figure emblématique.

     

    Green man

    Eh bien, il s'agit d'un "Green Man" ou "homme vert", terme peu utilisé en France, alors que sa version anglaise est très répandue outre-Manche.

    Évocation de l'esprit de la nature, il est représenté dans l'architecture religieuse, parfois civile. Souvent discret, il prend des formes surprenantes, il intrigue par sa double nature, sa présence dans une cathédrale questionne.

    Le green man renvoie à de très anciennes conceptions du monde, paganisme, animisme, cultes aux esprits et forces naturelles, dans un monde qui ne dissociait pas encore l'homme de son environnement naturel, un temps où les elfes, gnomes et autres farfadets, côtoyaient les humains dans leur quotidien.

    Lors de visites de cathédrales, d'églises ou d'abbayes, nous aimons partir, en famille, à la recherche de ces figures énigmatiques. Elles nous interrogent sur notre double nature, sur notre rapport à cette nature.

    Le green man est devenu, pour nous, une figure emblématique. Cette figure nous parle, elle nous est  devenue si familière, qu'elle accompagne nos activités paysannes. Nous l'avons adoptée comme logo.

    Plus qu'une simple figure, ce green man nous le rencontrons quotidiennement dans notre rapport au jardin, à la nature. Souvent nommé gnomes, pour les êtres élémentaire de la terre, ondines, pour ceux de l'eau, sylphes, pour ceux de l'air et salamandres, pour ceux du feu, ces êtres élémentaires ou élementaux, sont nos aides indispensables dans nos travaux des champs.

    Esprit es-tu là ?

     

    Green Man

     

    Green Man

    Exemple de green man dans le cloître de la cathédrale de Norwich (GB)

     Liens pour aller plus loin :

    ICI pour les francophones

    ICI pour les anglophones

     

    Le Green Man et notre logo

     

    Le Green Man et notre logo

    Le green man revisité par Eugénie

    il est magnifique !

     

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    Rau răm, ça se prononce "zao zam", c'est le petit nom de Polygonum odoratum ou Persicaria odorata.

    C'est une plante subtropicale commune en Asie du sud-est. Elle croît en zone humide, les pieds dans l'eau.

    Elle ressemble à certaines de nos renouées (comme la persicaire), avec sa tache pourpre sombre caractéristique, en forme de V.

     

    Rau răm... Vous avez dit rau răm ?

     Ses usages  

    Culinaire :

    Elle est appelée rau răm au Vietnam, mais on la trouve, aussi, au Cambodge, Thaïlande, Laos... où elle est utilisée en cuisine ainsi que dans la médecine traditionnelle.

    Très odorante, sa saveur est puissante. Elle évoque la coriandre fraîche, la citronnelle, le zeste d'agrume et le poivre. Quelques feuilles suffisent pour  parfumer une salade verte ou de crudités, des rouleaux de printemps, des nems,  légumes ou viande (porc et poulet, en particulier) sautés au wok ou mijotés. Le rau răm se marie très bien avec les crevettes, le calamar, les coquillages (essayez quelques feuilles dans des moules marinières !).

    Médicinal :

    En médecine vietnamienne, le rau răm, est considéré comme apéritif et digestif, il est utilisé contre les nausées, comme anti-diarrhéique, il est anti-inflammatoire et indiqué dans le traitement de l'acné et du cuir chevelu. 

    Antibactérien puissant, il serait efficace pour lutter contre le staphylocoque doré et escherichia coli.

    Ses composés chimiques le classe parmi les anti-oxydants.

    Enfin, si vous cherchez un aphrodisiaque, passez votre chemin ! Il parait que les moines bouddhistes en font usage, très régulièrement, pour réprimer leur libido...

     Sa culture :

    Sous nos latitudes, le rau răm est gélif, il faut donc le rentrer à l'annonce des gelées. Il se plaira, alors, au bord d'une fenêtre et ses feuilles pourront être cueillies pour être accommodées à votre goût. Au printemps, après les dernières gelées, il trouvera sa place dehors en pot, à l'ombre ou mi-ombre, et pourra être bouturé. Eau, chaleur et de quoi "manger", le rau răm adore ! Il devient alors un gros buisson dans lequel il n'y a plus qu'à se servir !

     


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