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    Nous avons fait le choix de très peu mécaniser notre travail. Nous cultivons et entretenons notre ferme sans utiliser de tracteur.

    Pourquoi ce choix ?

    • les outils mécanisés coûtent cher à l'achat et à l'entretien
    • ils consomment...
    • ils occasionnent des pollutions auditives, olfactives et environnementales
    • de grande taille, ils sont gourmands en espace de stationnement et d'entretien
    • ils sont gourmands en surface agricole(compte tenu de leur taille)
    • ils compactent les sols (un sol compacté s'asphyxie)

    Nous avons fait exception à cette règle en investissant dans :

    • un motoculteur professionnel, avec ses outils (herse rotative, charrue rotative, herse étrille, butteur)
    • un broyeur de végétaux pour valoriser nos déchets verts en paillage et compost
    • un tondeur/broyeur pour l'entretien des allées, du verger et des bordures de la prairie (envahissement par les ronces, le liseron et les fougères)
    • une petite tronçonneuse
    • une débroussailleuse (entretien des talus et finition des bordures et autres petits coins difficiles d'accès)

    Nous essayons de limiter l'usage de ces engins, et privilégions le travail à la main avec des outils parfaitement adaptés à nos besoins.

    Galerie de portraits

    La pièce maîtresse, le motoculteur "Goldoni" dit Goldorak

    Nos outils

     Poste de pilotage

    Nos outils

    Ce motoculteur "Goldoni" est de fabrication italienne, il est équipé d'un puissant moteur diesel de 9cv (Beurk !).

    C'est une grosse bête, très bête à manier, de quoi vider son stock de "gros mots" et autres horreurs quand il ne fait pas ce qu'on essaye de lui demander...

    Il est vrai que l'italien classique de Carol est assez limité. Aussi, ai-je eu le privilège d'assister à des représentation (c'est un Goldoni !), digne des plus grands dramaturges (vocabulaire en moins... ), entre rodéo (ça ce sont les racines texanes de la maraîchère) et scène culte de Tarentino (c'est sa culture cinématographique), avec à la clef : sueur, sang et rock and roll (pour ne pas dire autre chose !).

    Enfin, Goldorak finit par faire à peu près ce qu'on lui demande et c'est bien comme ça.

    On peut atteler à la bête des outils animés par la prise de force, la charrue rotative, la herse rotative ou des outils tractés, comme le butteur et l'arrache patates.

    La charrue rotative "Berta" attelée à Goldorak

    Nos outils

    Voir les quelques lignes écrites sur cet outil ici. 

    La herse rotative "Lipco"

    Nos outils

    Cette herse "Lipco" est de fabrication allemande. Elle est animée par la prise de force.

    La herse est équipée de 5 rotors, munis de 2 dents. Elle permet de travailler le sol en surface (les 5 premiers cm), préparer un lit de semence de 75 cm de large, pour accueillir repiquages et semis.

    Elle est dotée d'un rouleau cage qui égalise le sol.

    Le broyeur de végétaux "Negri"

    Nos outils

    Ce broyeur, de construction italienne. Il est doté d'un moteur essence plutôt économe.

    Équipé d'un couteau et de 8 marteaux, il peut broyer des branches d'un diamètre de 5 cm. Il a un débit de 3m3/heure.

    Il nous permet de valoriser les tailles d'arbres fruitiers, l'élagage et les broussailles (ronce, fougère, ajonc et genêt).

    Nous utilisons le broyat de différente manière :

    • frais, épandu en paillage de 3 cm à l'automne au pied des petits fruits et nouvelles plantations de fruitiers.
    • composté, épandu en paillage de 2 cm au pied des aromatiques
    • composté avec nos déchets ménagers, passé au crible, en mélange pour nos semis 

     

    Le mini tracteur tondeur

    Nos outils - 1° partie

     C'est le petit dernier, arrivé il y a 15 jours, à l'essai sur la ferme (mis à disposition par notre "motoculturiste" de Fougères. Il vient en remplacement du tondeur/broyeur, trop souvent en panne et inadapté au type de surface à entretenir.

    Après 2 semaines, l'efficacité est évidente. Gain de temps, largeur de coupe du double du tondeur/broyeur, il est bien séduisant d'en faire l'acquisition définitive.

    Inconvénient, outre le prix... il ne passe pas partout, moins maniable et plus encombrant, il devra être "secondé" par la débroussailleuse. Dernier point noir, il est "fatiguant" pour le dos, mais à choisir entre bras et épaules ou le dos...

    La décision n'est pas encore prise, tout devrait dépendre de l'offre de reprise du tondeur/broyeur. A suivre...

    Type de remorque que nous cherchons

     

    Nos outils - 1° partie

     

    Enfin, nous sommes en recherche d'une petite remorque qui sera attelée au motoculteur. Son usage sera réservé pour les tâches qui nécessitent de la manutention, pour des volumes importants, la brouette a ses limites, nos bras aussi !

    Elle devra être freinée, disposer de ridelles démontables et basculer.

    Si vous en connaissez une qui dort dans une grange...

     


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    Trop, c'est trop !

    Une forte pluie s'est abattue la nuit dernière sur notre région.

    Après la grêle, ces 35 mm sont de trop !

    Cet été, le pluviomètre est mis à rude épreuve !

    Forte pluies la nuit dernière et ce matin

    Le sol est gorgé d'eau, la terre laissée nue après les semis et compactée, ces derniers semis lèveront-ils ? Sauverons-nous les légumes d'hiver ?

    La météo n'annonce rien de vraiment bon avant plusieurs jours, nous allons donc consacrer notre temps au tri des oignons et échalotes, ainsi qu'au broyage de végétaux destinés au paillage et au compostage.

    L'effet des 35 mm sur la nouvelle butte montée hier...

    Forte pluies la nuit dernière et ce matin

    Les bonnes nouvelles :

    • les nouvelles courgettes ont bien profité, nous pourrons en proposer vendredi
    • les "mauvaises herbes" poussent vite, autant de salade sauvage à cueillir

    Nous avons appris, avec le temps et un peu d'expérience, que la nature est très résiliente (capacité à encaisser les chocs). Elle devrait être un modèle pour nous, nous qui avons toujours tendance à ne voir que ce qui ne va pas...

     

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    Le repiquage des poireaux terminé, nous finissons l'aménagement de ce jardin.

    En bordure de l'allée centrale (axe nord/sud), nous créons une nouvelle butte, dans l'alignement de la précédente, pour accueillir des plantes vivaces et quelques annuelles.

    Voir le plan de la ferme ICI

    Sur le modèle de la première butte d'aromatiques créée il y a un peu plus d'un mois, nous travaillons le sol avec la charrue rotative, la fameuse "Berta" attelée au "Goldoni".

    C'est un exercice très physique. Dans un sol bien ameubli, avec un motoculteur puissant, on se fait vite embarquer en déviant de son cap !

    Carol joue du Goldoni... Difficile de tenir son cap !

    Création d'une nouvelle butte de culture

    La "grosse Berta" en pleine action !

    Création d'une nouvelle butte de culture

    Christophe prend le relais

    Création d'une nouvelle butte de culture

    Un coup de râteau pour la finition... C'est-y pas beau ça Madame ?

    Création d'une nouvelle butte de culture

    Encore un peu de travail pour pailler, et dans quelques semaines, cette nouvelle butte sera accueillante pour les pollinisateurs et deviendra un agréable lieu de récolte.

    D'ici quelques semaines après paillage

    Création d'une nouvelle butte de culture

     Une fois paillée, la butte sera régulièrement décompactée à la biobêche.

    Du broyat de branche et broussailles sera apporté chaque année pour assurer la protection de la butte, la maintien de son humidité et l'apport de nutriments. Lire l'article qui détaille notre technique de paillage.

    Bientôt, de nouvelles buttes seront crées de l'autre côté de l'allée centrale. Elles accueilleront de nouvelles plantes aromatiques et médicinales et des annuelles, selon les mêmes principes.

     

     

     


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