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    La sève fraîche de bouleau ne se conservant pas longtemps, il peut être intéressant de la transformer, si la récolte est abondante, voici une expérience à tenter !

    Vin de sève de bouleau : pour 8 litres de sève fraîche

    • 2 kg de sucre
    • 300 g d'abricots secs
    • 300g de raisins secs
    • 100 g de miel dilué dans de l'eau
    • 5 citrons(4 pour le jus,1 entier avec le zeste)
    • 10 g de levure de bière dilué dans le miel tiédi

    Dans une bonbonne, mettre tous les ingrédients, laisser macérer pendant 4 à 6 jours, filtrer et remettre en bonbonne pour la fermentation alcoolique. Ajouter 1 kg de sucre.


    En fin de fermentation, mettre en bouteilles.

    Vin de sève de bouleau

    Il existe de nombreuses recette de "vin de bouleau" dans les pays qui le consomment traditionnellement (pays de l'est, Russie, pays scandinaves... ).

    Nous avons testé celle-ci, avec succès, mais c'est un peu pour le "fun"...

    Alors maintenant, à vous de jouer !

     

     


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    Le nom bouleau, betula en latin, vient du mot betul qui est le nom donné par les Celtes à cet arbre.

    Le bouleau symbolise la voie par où descend l'énergie du ciel et par où remonte l'aspiration humaine vers le haut. Lors de la fête qui célèbre la remontée de la lumière, notre Chandeleur, le bouleau est particulièrement à l'honneur en la personne de sainte Brigitte, ancienne divinité celtique de la renaissance du feu et de la végétation.

    Au boulot !

     

    Depuis un peu plus d'une semaine, nous récoltons la sève fraîche de bouleau, appelée aussi, eau de bouleau. Cette sève est un élixir précieux pour notre santé, particulièrement à la sortie de l'hiver.

    La sève  contient de précieux éléments naturels :

    • de la vitamine C
    • des flavonoïdes antioxydants
    • des tanins
    • de l’acide chlorogénique (un polyphénol)

    Elle est riche en en minéraux :

    • calcium
    • magnésium
    • silicium
    • sodium
    • potassium

    Elle contient aussi, quand elle est fraîche, des oligo-éléments :

    • cuivre
    • fer
    • manganèse
    • zinc (rare dans notre alimentation)

     

    Elle contient des mucilages, des flavonoïdes, dix-sept acides aminés dont l’acide glutamique qui vivifie et dynamise. Elle contient aussi des cytosines et des sucres sous forme de fructose, de 0,5 à 0,2%.

    Ses vertus :

    Les recherches modernes ont révélé la présence de bétuline, une molécule qui améliore la résistance à l’insuline, réduit les plaques d’athérosclérose (qui rigidifient les artères et favorisent les accidents cardiaques) et soigne l’hyperlipidémie (trop de graisse dans le sang).

    Parmi ses vertus remarquables,  il draine et aide à l’élimination des déchets acides de l’organisme (acide urique), ce qui aurait un effet contre les douleurs rhumatismales et les douleurs articulaires.

    La sève de bouleau est aussi proposée pour stimuler le métabolisme et détoxifier le corps en douceur (eczéma, dartres, psoriasis, dermites du cuir chevelu…). Elle peut être appliquée directement sur la peau ou le cuir chevelu. La sève de bouleau est également employée sur les brûlures.

    Les études menées par l’Université de Riga, en Lettonie, ont également prouvé que la sève de bouleau dispose de fortes propriétés antioxydantes et retarde les effets du vieillissement. Elle stimule à la fois la croissance des cellules du derme et de l’épiderme et protège les cellules de la peau contre le stress oxydatif, y compris des rayons ultraviolets, de la pollution et des effets d’inflammations.

    Pour finir, les flavonoïdes qu’elle contient sont aujourd’hui d’une efficacité reconnue pour renforcer les vaisseaux sanguins, diminuer la tension artérielle et combattre la rétention d’eau*.

     Le bouleau en bas de la prairie

    Au boulot !

     

    La récolte à la nouvelle lune de mars :

    • choisir un arbre d'au moins 30 cm de diamètre, dans un environnement sain
    • percer avec une mèche à bois de 8 ou 10 mm, avec un léger angle pour l'écoulement
    • placer un tube dans le trou
    • fixer une bouteille au tronc de l'arbre et placer le goutte à goutte dans le goulot
    • récolter chaque jour, la montée de sève s'accroit au zenith

    La sève doit être récoltée près du sol (+/- 50 cm), elle est alors minérale et sera plus trouble et plus bienfaisante que si elle est récoltée à 2 m de hauteur ou à partir d'une branche.

     

    Détail de l'installation pour la récolte

    Au boulot !

     

    La sève fraîche de boulot ne se conserve pas longtemps. Une fois récoltée, la garder, au maximum,  3 jours au réfrigérateur. Après quelques jours, la sève se trouble par apparition de maléate de calcium et de phosphate calcique provoqué par la fermentation et les modifications biochimiques qu'elle subit.

    Au delà du délais pour bénéficier de ses vertus médicinales, il est possible de profiter de ses sucres pour accompagner la fermentation et préparer un "vin de bouleau". Pour les "aventuriers", la recette est iCi.

    Sans couleur particulière (on dirait de l'eau), son goût est agréable, légèrement acidulé et sucrée, elle est très rafraîchissante. La cure de sève dure 3 semaines, nous en buvons 2 verres par jour, les enfants 1 verre.

    Au terme de la cure, il faut retirer le tuyau et reboucher le trou de forage avec une cheville de diamètre légèrement supérieur.

    Depuis que nos enfants sont en âge de marcher, nous prélevons ce précieux jus végétal en famille. Nous accompagnons la récolte d'un rituel, qui consiste à demander à l'arbre de bien vouloir nous donner un peu de sa précieuse sève, puis nous le remercions pour les bienfaits qu'il a bien voulu partager avec nous. Chaque année, es enfants attendent ce moment avec une certaine gravité, c'est un des temps forts de nos cycles à la ferme qui est marqué par le respect et la reconnaissance que nous devons à la nature.

     

    Tous au boulot !

     

     

    * Source : site "Santé Nature Innovation"

     

     

     

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    Samedi 21 mars, à Rennes, une douzaine de personnes découvraient une vingtaine de plantes sauvages comestibles qui peuvent être cueillies en ce début de printemps.

    La Maison Bleue (maison du quartier St martin) offrait cet atelier de découverte, à l'occasion des Semaines de l’éco-citoyenneté qu'elle organisait.

    Malgré un ciel couvert et un vent bien froid, lors du départ de la balade, la motivation était au rendez-vous pour accompagner ce premier matin de printemps !

    Christophe était d'autant plus ravi, qu'il a vécu toute son enfance dans ce quartier, rue Olivier de Serre (agronome qui rédigea : "Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs" en 1600), un nom qui devait le prédestiner à vivre sa passion pour la botanique gourmande !

    Départ de la balade à l'écluse St Martin

    Le printemps était au rendez-vous !

    A 5 minutes à pied, depuis la Maison Bleue, le canal d'Ille-et-Rance offre une série de milieux riches en flore, avec un avantage évident pour nous les cueilleurs : la ville de Rennes ne traite pas chimiquement ses espaces urbains et naturels depuis plusieurs années.

    Nous sommes partis en longeant la rive gauche, en passant devant la maison de la poésie.

    Quelques "savantes "explications avant le départ dans le froid

    Le printemps était au rendez-vous !

    Malheureusement, l'usage passé et présent des rives du canal ne permet consommer, en toute quiétude, les plantes cueillies. En effet, les sols sont fortement chargés en métaux lourds (cadeau empoisonné des activités artisanales ou industrielles des décennies passées) et la présence de très nombreuses déjections canines dissuade les cueilleurs amateurs.

    En fin de balade, le soleil nous a accompagné et réchauffé. Quittant les abords directs du canal, nous avons longé les murs sud et ouest du cimetière du nord et découvert des plantes qui affectionnent la présence du minéral et la chaleur qu'offre ce milieu particulier.

    Voici une liste des 25 plantes identifiées durant cet atelier :

    • achillée millefeuilles - achilléa millefolium
    • ciboulette sauvage - allium schoenoprasum
    • alliaire - allaria petiolata
    • berce spondyle - heracleum sphondylium
    • cardamine hirsute - cardamine hirsuta
    • épiaire des bois -  stachys sylvatics
    • fumeterre - fumaria officinalis
    • gaillet gratteron - galium aparine
    • lamier pourpre - lamium purpureum
    • lierre terrestre - glechoma hederacea
    • linaire cymbalaire - linaria cymbalaria
    • ortie commune - urtica dioica
    • oseille à feuilles obtuses - rumex obtusifolius
    • oseille des prés - rumex acetosa
    • mâche - valerianella locusta
    • mauve sylvestre - malva sylvestris
    • mouron blanc - stellaire media
    • pâquerette - bellis perennis
    • pissenlit - taraxacum
    • plantain corne de cerf - plantago coronopus
    • plantain lancéolé - plantago lanceolata
    • primevère - primula vulgaris
    • stellaire holostée - stellaria holostea
    • ronce - rubus fructicosus
    • violette odorante - viola canina

    Parmi les plantes attendues, figurait le houblon, abondant dans les parages (en  particulier, du côté des prairies St Martin), mais, pas encore sorti de terre, nous n'avons pu observer que les restes de ses "lianes" sèches dans les arbres.

    Pour dépasser la petite frustration de ne pas pouvoir cueillir les premières et précieuses pousses, voici quelques photos de cet invisible objet du désir :

    Le houblon, de la sortie de l'hiver, aux cônes de la fin de l'été

     

    Le printemps était au rendez-vous ! Le printemps était au rendez-vous !

     

    D'ici un mois, les jeunes pousses partiront à l'assaut des haies, elles sont délicieuses cuites quelques secondes dans l'eau salée, puis servies telles quelles arrosée d'un filet huile d'olive ou de beurre fondu. Un régal végétal à découvrir impérativement !

    Un régal végétal méconnu

    Le printemps était au rendez-vous !

     

    Côté marché (nous animions un stand sur le parvis de la Maison Bleue), nos préparations ont rencontrées un joli succès. Que ce soit du côté salé avec le pesto et les prunelles lacto-fermentées, ou du côté sucré, avec les confitures ou les brownies à la betterave, les Rennais-es étaient, nombreux curieux-ses et gourmands-es, nous les remercions du fond du cœur !

    Salade sauvage, pesto d'ail des ours, confitures...

    Un petit marché très sympa, dans un super quartier de Rennes !

    Le printemps était au rendez-vous !

     

    Un grand merci à l'équipe de la Maison Bleue,

    à ses pros et à ses bénévoles !

     

     


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