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    Travailler avec un sol vivant est une des clef de la fertilité de notre ferme. C'est un des piliers sur lequel repose la création d'un système résilient.

    Semer, planter, travailler un sol, c'est  modifier des habitats, perturbe un équilibre. Fort de ce constat, notre rôle est de favoriser le retour à l'équilibre par un travail du sol réduit au minimum, par la recréation de niches écologiques. Il faut explorer des pratiques parfois surprenantes comme : nourrir les limaces !

    Dès que des plantes annuelles sont produites (les légumes, par exemple), il faut penser à la couverture du sol (un sol laissé nu souffre, il se dégrade rapidement), veiller à la "reconstruire" et en pérenniser sa fertilité.

     

    Turricule d'un laboureur du sol

    Travailler avec un sol vivant

     

    En effet, les cultures de plantes annuelles d'une part, est gourmande en nutriments et, d'autre part, nécessite une intervention régulière pour limiter la concurrence des plantes spontanées.

    Par définition, la plus grande partie de ces plantes cultivées sont coupées ou arrachées, exportées pour être valorisées. Le sol se retrouve alors "privé" d'une partie essentielle du cycle : la décomposition de la plante (parties aériennes et souterraines), qui vient nourrir un cortège de gastéropodes, d'insectes, de micro-organismes...

    Il faut donc compenser ces exportation en nourrissant la vie du sol et en maintenant cette vie à un haut niveau de diversité, clef de l'équilibre.

    Vers de terre, limaces, champignons, bactéries... sont nos auxiliaires, notre petite armée infatigable de travailleurs et ils s'y connaissent !

    Alors, nourrissons nos sols, mais nourrissons bien et avec du bon !

    Voici une vidéo de Konrad Schreiber, ancien éleveur laitier, ingénieur et promoteur de l'agriculture sur sol vivant.

     

    Conférence de Konrad Schreiber



    Lors d'une émission radio sur France Culture en février 2014

     

     


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