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La récolte et la transformation de prunes (confitures), devait commencer cette semaine...
... Et c'est la catastrophe !
Les 6 pruniers du verger, regorgeaient de fruits, la récolte s'annonçait excellente cette année (il n'y avait qu'une dizaine de prunes l'été dernier !).
Aujourd’hui, le constat est amer : il n'y aura quasiment pas de prunes à cueillir cette année.
La violence de la grêle est passée par là, les fruits impactés n'ont pas tardé à se couvrir de moisissure. Les branches étant très chargées, on observe de véritables grappes de prunes, la présence de fruits contaminés a vite entrainé la contamination des autres.
Malgré un traitement d'urgence, des arbres du verger, après l'orage (à base de plantes et de lithothamme), rien n'a pu enrayer le "mal".
Adieu les délicieuses prunes, adieu les confitures... Adieu la vente espérée de nos préparations.
Inquiets pour le reste des fruits, nous observons de très près l'état sanitaire des pommes et nous craignons que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
L'impact des grêlons est parfaitement visible
Si le même sort attend les pommes,adieu gelées, confitures, compotes, tartes... Adieu, cidre et jus de pomme, adieu le simple et très sain plaisir de la pomme croquée.
En attendant la maturation des fruits, nous croisons les doigts.
Malgré l'enveloppe très résistante de la noix, les impacts sont bien marqués
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Comme vous le savez, en agriculture naturelle, n'ayant pas recours aux pesticides de synthèse, nous comptons sur l'aide de la nature, de la biodiversité et particulièrement de certains animaux.
Au détour du verger... Quelle surprise !
La mésange, si utile au jardin !
Bufo bufo, sur le muret devant la maison, un fameux mangeur de limaces !
L'orvet, croqueur de limaces
Ce sont nos auxiliaires de culture, une main d’œuvre bon marché, très efficace et sympathique.
Ils pollinisent, mangent limaces et escargots, s'attaquent aux pucerons... bref, ils bossent dur !
Aussi, nous installons et favorisons des habitats pour permettre à ces aides précieux de s'installer au cœur de la ferme.
En voici quelques-uns.
Petit chalet à insectes, le long du mur sud de la maison
Nichoir à mésanges, dans un poirier
Nichoir à mésanges, réalisé en poterie, installé pignon ouest de la grange
Hôtel à papillons, accroché au bardage de la petite crèche à moutons
Petit hôtel à insecte, en bouleau, le long d'un pommier
"Niche" du hérisson, dans un tas de bois
Et, bien évidemment, les maisons des abeilles, à l'est de la prairie
Les cousines "sauvages", sortant d'une ruche aménagée dans un talus
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Grâce aux articles parus dans la presse locale, nous avons pu "sauver les meubles", ou plutôt des légumes !
Nous avons, ainsi, sauvé pratiquement toutes les courgettes cueillies en urgence vendredi matin et proposer une petite partie des oignons et échalotes sévèrement abîmées par la grêle.
Courgettes marquées par la grêle
Nous aimerions aujourd'hui remercier toutes celles et ceux qui ont fait preuve de solidarité, simplement en nous rendant visite et contribuant, non seulement à atténuer l'impact économique de la perte de nos légumes, mais aussi en nous assurant de leur sympathie.
Quelques chiffres :
L'établissement Gaifleury à St Georges, nous a acheté 30 kg de courgettes pour les proposer au menu de ses usagers
Une cinquantaine d'appels téléphoniques reçus entre samedi et mercredi
23 personnes ou familles venues à la ferme pour nous témoigner leur soutien en achetant des légumes
350 € de ventes (courgettes, oignons, échalotes) en moins d'une semaine
Quelques faits :
Des visiteurs sont venus de loin : Rennes (2 familles), Cesson-Sévigné, Epiniac.
D'autres qui ne sont pas des consommateurs de produits biologiques habituels, y compris des agriculteurs conventionnels, n'ont pas hésité a nous soutenir. La solidarité est encore une valeur qui peut s'incarner !
Nous avons, à notre grande surprise, reçu un chèque de 30 € d'une famille de Pacé qui souhaitait faire un geste !
Nous avons reçu la visite de Mme le Maire de St Georges, Marie-Claire Boucher, pour nous assurer du soutien de la municipalité (pour rappel, la ferme est propriété communale)
Enfin, le marché à la ferme qui se tint chaque mardi soir aux "Vergers de la Justais" à Louvigné-du-Désert, marché qui regroupe des producteurs locaux, nous a proposé une place pour une vente exceptionnelle de nos oignons, mardi dernier.Merci à Jérôme et Laurence, de la ferme de "La Malagra" (maraîchage Bio à La Bazouge-du-Désert), de nous avoir fait une petite place près d'eux (ils vendent, eux aussi, des oignons).
Les perspectives :
La vie reprend le dessus, nous avons beaucoup à faire. Heureusement notre terre est fertile et le climat généreux ! Notre moral est regonflé !
Quelques plants de courgettes produisent de nouveaux fruits. Les plants de poireau qui nous restaient ont été mis en terre. Des semis de légumes d'hiver sont en cours, c'est très tard pour certains légumes, mais nous espérons produire : carottes, navets, betteraves… pour peu que le ciel soit clément !
Nous sortirons bientôt les pommes de terre, la récolte sera plus faible en volume et en calibre que prévue, mais nous pourrons en proposer à la vente.Semis de betteraves prêts au repiquage
Dès vendredi 1° août, nous reprenons un modeste marché à la ferme de 17h à 19h30 (nous avions annulé celui de vendredi dernier), nous y proposerons :
oignons, échalotes, courgettes (en petite quantité), tisanes (plantes cultivées et de cueillettes sauvages), confitures et gelées "maison".Un grand MERCI à vous tous !
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