C'est la saison...

Vendredi 23 et 30 octobre

rendez-vous pour une dégustation

de châtaignes grillées !

Après les avoir fendues, les châtaignes grilleront dans "l'arassouère" comme on dit par chez nous !

Il faudra, à peine refroidies, leur enlever la peau sans oublier la fine pellicule qui a tendance à adhérer au fruit et qui est bien désagréable à déguster.

Malheureusement, cette pratique ancestrale tombe peut à petit en désuétude. Les châtaignes ne sont plus ramassées, les cheminées ont laissé place aux inserts, poêles et autre radiateurs !

Voici donc une belle occasion de renouer avec une tradition qui allie convivialité et gourmandise, en transmettant aux jeunes enfants ce savoir-faire d'une grande simplicité.

Et pourtant, la châtaigne a une valeur nutritionnelle formidable et, même si sa consommation a tendance à provoquer quelques flatulences (cause de sa déchéance ?), elle mérite d'être consommée comme un véritable produit de santé.

Portrait :

• 57% d'amidon appelé amidon résistant. Ce type d’amidon peut résister à la digestion et se retrouver dans le côlon. La proportion d’amidon résistant diminuerait toutefois à environ 17 % une fois la châtaigne rôtie7. Bien que d’autres études soient nécessaires pour mieux comprendre les effets de l’amidon résistant chez l’humain, la littérature scientifique croit qu’il pourrait entraîner certains bienfaits sur la santé intestinale, tels qu’une augmentation du volume des selles et une diminution de la concentration des acides biliaires9. Aussi, le fait que cet amidon ne puisse pas être absorbé rapidement par l’organisme pourrait être bénéfique pour la prévention du diabète, des maladies cardiovasculaires et du cancer du côlon.

• manganèse (antioxidant)
• cuivre (antioxidant)
• phosphore (maintien des os et dents en bonne santé, maintien du pH su sang)
• fer (favorise la fabrication de nouvelles cellules, transport de l'oxygène et fabrication de globules rouges...)

• vitamine B1 (transmission de l'influx nerveux,  production d'énergie à partir des glucides)
• vitamine B2 (contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges)
• vitamine B6 (contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène, participe à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire)
• vitamine B9 ou folate (participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges,  nécessaire à la production des nouvelles cellules)

Cette année, nous avons planté un châtaignier greffé "marron de Redon" (variété locale très réputée), qui devrait produire d'ici quelques années, de grosses châtaignes, sucrées et, surtout, très faciles à éplucher car elle ne sont pas cloisonnées... Encore un peu de patience !

Marron ou châtaigne ? En fait, il s'agit du même fruit, la petite différence, c'est que l'appellation marron désigne des châtaignes issues de greffes, alors que la châtaigne est le fruit "sauvage". Le marron est une châtaigne peu ou pas cloisonnée qui se prête bien à la transformation (conserve, crème, ou confiserie).

Soyons précis :

• Marron : le marron est un fruit non cloisonné. Une variété a le qualificatif " marron" lorsque la proportion moyenne de fruits cloisonnés est inférieure à 12%.

• Châtaigne : la chataigne est un fruit cloisonné. Une variété mérite le qualificatif de "châtaigne" lorsque la proportion moyenne de fruits cloisonnés est supérieure à 12%.

   

Attention, il ne faut pas confondre le marron, fruit du marronnier d'Inde, et le marron/châtaigne, vous risqueriez d'être très déçu !

Marron d'Inde

Châtaigne

Alors, avis aux gourmands de passager,

rendez-vous vendredi pour une dégustation partagée !