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    Nous sommes entrés dans une période "creuse" pour la production de légumes, il faudra patienter pour se régaler des légumes d'été.

    Rien de grave car, en attendant, la nature fait bien les choses ! En effet, durant le printemps de nombreuses plantes sauvages comestibles développent leurs feuilles, organe de la photosynthèse, pour se gorger d'énergie afin d'accomplir leurs cycles et leurs fonctions (soin du sol, pollinisation, reproduction, compagnonnage... ).

     

    En attendant les légumes d'été, vive les bonnes suvages !

     

    Les besoins de la plante

     

    Comme chacun le sait, nous autres mammifères, nous ne somme pas "outillés" pour capter et transformer l'énergie solaire et les nutriments du sol ou atmosphériques (eau, minéraux, gaz carbonique, oxygène... ). Aussi, grâce à la cueillette et la consommation des feuilles (organe le plus développé au printemps), nous apportons à notre organisme toute cette énergie essentielle, et de surcroit gratuite, dont il a besoin.

    C'est donc le moment le plus propice pour expérimenter quelques plantes communes, crues ou cuites, en les accommodant simplement comme on le ferait avec une salade ou des épinards.

    Voici donc ces plantes de saison et leur mode de consommation, selon nos goûts (ce qui est relatif !) :

     

    Pour nous, ce ne sont que des appréciations personnelles, la grande majorité de ces plantes sont très simples à consommer, puisqu'il s'agit de les apprécier crues, accompagnées d'un filet d'huile d'olive.

     

    En attendant les légumes d'été, vive les bonnes suvages !

    Cueillette salade sauvage du 7 avril

     

    Composition de notre salade en ce début d'avril (sur la planche, de gauche à droite et de haut en bas) :

    ligne du haut - chénopode bon Henri - pissenlit - fenouil - ail des ours - pimprenelle - pulmonaire

    ligne du milieu - stellaire hollostée - gaillet gratteron - mâche - sedum reprise - achillée millefeuilles - alliaire

    ligne du bas - nombril de Vénus - primevère - violette - consoude - marguerite - plantain lancéolé - égopode

    A cette salade sauvage, nous ajoutons les feuilles de plantes cultivées, nous l'appelons "l'amie sauvage" ou "la mi-sauvage", c'est comme on veut !

     

     

     

     


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    Avec 2 mois d'avance, l'ai ds ours est sorti de terre. La douceur hivernale que nous avons constaté jusqu'à maintenant doit en être la cause. Nous devrions voir les autres espèces végétales se "réveiller" précocement.

    Petit rappel concernant les confusions possibles et potentiellement lourdes de conséquences : l'ail des ours à ce stade de jeunes feuilles peut être confondu avec des plantes toxiques qui poussent dans le même milieu, en voici l’illustration :

       Ail des ours en janvier !!!    Ail des ours en janvier !!!

                         Ail des ours avec jacinthe des bois                                        Ail des ours avec arôme tacheté

     

    Alors... attention lors de vos cueillettes !

     

     


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    Notre ami Aurélien, doctorant en philosophie de l’écologie Muséum National d’Histoire Naturelle, a passé plusieurs jours en enquête à la ferme.

    Il nous a accompagné dans nos cueillettes, parcourant nos jardins et vergers, longeant les talus, traversant la prairie.

    Il semblerait que nos pratiques, notre rapport au vivant, aient inspiré sa réflexion. Il la partage dans un article que nous partageons aujourd'hui, car, à son tour, Aurélien nous inspire et nous donne à penser.

     

     

    Merci Aurélien !

     


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