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Quelques idées reçues à propos des semences paysannes
C'est par choix et recherche de cohérence que nous faisons usage de semences paysannes, non hybrides F1.
Nous sommes en transition vers une autonomie la plus complète possible dans la production de nos propres semences, mais ce n'est pas si simple !
Saviez-vous que dans une même famille botanique, des croisement s'opèrent à votre insu par l'intermédiaire des pollinisateurs pour lesquels une fleur de courgette, de pâtisson, de courge spaghetti ou de coloquinte sont autant de source alimentaire. Hors, une croisement entre courgette et coloquinte produira un fruit hybride dont le risque de toxicité est à prendre très au sérieux !
à ma gauche : une fleur mâle... à ma droite : une fleur femelle... de courgette
Il suffit de consulter cette page consacrée aux cucurbitacées pour prendre conscience des enjeux !
Ainsi, un jardinier peut produire ses semences de courges dans son jardin, si ce dernier est isolé de façon satisfaisante du plus proche jardin produisant d’autres courges.
Une condition : ne cultiver qu’une variété par espèce, par exemple, une courgette (Cucurbita pepo) un potimarron (Cucurbita maxima), un butternut (Cucurbita moschata), une courge de Siam (Cucurbita ficifolia).
Produire ses propre semences est donc tout un art qu'il s'agit d’acquérir. Nous vous conseillons cette FORMIDABLE série de vidéo sur cet art : semences buissonnières, films pédagogiques sur la production de semences... En voici un extrait, justement sur les cucurbitacées.
Concernant les semences paysannes, quelques idées reçues méritent d'être déconstruites. Voici un document du réseau "Semences paysannes" qui permet d'y voir plus clair sur la question.
Libérons nos semences... en les produisant et les échangeant !
Tags : semences, hybrides, autonomie
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